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Microblogging and real-time - Session proposal - SMC Paris

Page history last edited by PBworks 16 years, 1 month ago

Name of Research Topic

 


 

Intro/Background

On assiste à une multiplication des formats et des temporalités, chacun avec des usages précis. Du blog, avec des posts longs sur « ce que j’ai fait », au microblogging, 139 caractères sur « ce que je suis en train de faire », ou au feed d’activité. Ces outils sont pour la plupart complémentaire : maintenir une relation plus fréquente et moins consommatrice de temps avec les microposts type twitter et s’assurer ainsi la fidélité des lecteurs pour les « rencontres » plus longues (article complet), teasing et alerte sur mobile, etc.

Quels outils utiliser pour quels objectifs ? Comment les combiner dans le cadre d’un média professionnel ?

 

 

Lors de la première session nous avons vu que la mise à disposition d'une multiplicité d'outils pouvait faciliter la modération et fournir à chaque contributeur le format le plus adapté à sa contribution (fournir des informations, une analyse, un trait d'esprit, s'indigner, socialiser, etc.). De même, chaque outil permet d'entretenir une relation sociale bien particulière, voire de différencier les multiples relations qu'un auteur peut avoir avec ses lecteurs : clients, amis, confidents, etc. On retrouve alors souvent des triplets uniques relation - format - temporalité : l'envoi régulier, voire permanent, de signes informels (poke, smileys, etc;) à mes amis proches par exemple.

 

Sources

 

Intervenants / animateurs

Animateur : Pierre-Yves Platini

 

Intervenants : Kevin Mellet (Orange Labs - économie de l'attention), Olivier Caron (Imagin), Ori Pekelman (AF83 - Noumba, Long Talk)

 

 

La séance débute avec un retour de Kevin sur l'économie de l'attention. On peut considérer trois paradigmes dans ce domaine :

  • L'attention comme un fitre : le rappport qualité du contenu/quantité d'attention que j'y ai allouée. C'est la problématique auquel tente de résoudre tous les outils de filtrage. Note de Pierre-Yves : Remarquons par ailleurs que, pour Richard Lanham, passer à travers ce filtre nécessite des compétences proches de l'artistiques (problématiques de réception d'une oeuvre) : comment interpeller le spectateur ? comment donner un sens à une donnée supplémentaire ? comment interagir avec le spectateur?
  • L'attention comme une ressource limitée à gérer : dans ce cadre on se pose la question des alertes périphériques et de la quantité d'attention allouée à la production ou la consommation d'un contenu ex.: me lire un billet de blog de 50 lignes là ou un twitt de 139 caractères aurait suffit, aller sur facebook pour rafraîchir la page afin de voir si les statuts de mes amis ont évolué,...
  • La cognition distribuée : Je suis "always on", ie connecté à mes contacts, fils rss etc, et, qui plusest, je suis "always on something". Je ne peux plus me couper sans affaiblir mes liens sociaux (souvenez-vous, la relation, c'est une affaire de permanence) et je prête plus d'intérêt à ce que je suis en train de faire (le site que je visite, la conversation que j'ai avec mon contact etc.).

 

 

Kevin nous soumet alors plusieurs questions :

quels outils spécifiques pour gérer ces éléments ?

quelles conventions sociales pour gérer ces surplus d'information (en particulier spam)?

Si l'attention est vue comme un bien, un capital, comment le mesurer? comment regrouper les traces d'attention que laissées au cours de ma vie en ligne ? comment les conserver ? A ce sujet, voir le projet APML et Dataportability

 

Olivier nous explique sa vision de la publicité et la 3ème génération qu'il espère proche : une publicité choisie, et non plus subie, permettant au spectateur d'être plus réceptif au message. Ce n'est pas sans rappeler le projet VRM de Harvard.

 

Enfin, Ori nous fait un retour sur le projet Noumba d'AF83 : un outil de micro-blogging dédié aux stars et à leurs fans. Le format très court permet aux la création et la consommation de nombreux messages, à une fréquence élevée (toujours cette idée de relation), et envoyés sur le portable, lieu numérique intime. La simplicité de l'outil le rend réplicable à) plusieurs microniches : fans de Vitaa (chanteuse), mais aussi d'acteurs ou de joueurs de rugby.

 

Pour la suite des débats, microblogging oblige, ce sera plus sybillins (merci à Marina !) :

 

Sur le « micro-blog » face au blog :

 

« Cela prend moins de temps de créer du contenu. Les idées fusent en permanence. »

« Le blog est beaucoup plus épistolaire. La tonalité ressemble à celle d’une lettre, alors que le micro-blog emprunte davantage le langage de la rue »

« Le micro-blog permet aussi de faire du reportage embarqué. Une journaliste racontait récemment qu’elle suivait les élections américaines par ce biais.  On peut très bien imaginer une application dans le sport : le micro-blog permet de donner les buts d’un match en temps réel ».

« Cela remplace les SMS »

« Cela permet aussi de personnaliser un reportage »

« L’important, ce n’est pas ce qu’une personne dit dans un micro-blog mais le fait qu’elle communique »

« Sur Facebook, on peut utiliser un filtre pour voir les statuts des personnes connectées. Cela permet d’avoir des nouvelles de ses relations et de créer des occasions de reprendre contact. En envoyant un message, on provoque des réactions. »

 

 

Sur la pub et les spams :

 

« Sur le net, la pub est le seul modèle économique. Quand un acteur décide de faire un site payant, cela surprend tout le monde. Internet ressemble à la TV « broadcast » : seule une poignée de gens gagne de l’argent.

 « Quant à l’acceptation de la publicité, il suffit de regarder la levée de boucliers par rapport à la pub sur Facebook. Il y a souvent une réaction hostile »

« Google s’octroie 40% du marché publicitaire. La réalité du marché, ce sont surtout les liens sponsorisés »

 « Je me souviens d’un spam sur un site érotique. Le message était extrêmement élaboré. Les rédacteurs connaissaient tous les codes lexicaux. L’internaute était forcément attiré par le message élaboré »

« Il existe toute une démarche de contrôle de la pub. Toute une frange de personnes qui ne veulent pas de pub. Personnellement, je serais prêt à payer pour ne pas avoir de pub »

 « A la télévision, la publicité est calée sur celui qui parle le plus fort. Le niveau sonore est le même pour un personnage qui toussote que pour un personnage qui crie »

 

 

Sur les différents profils d’internautes face à la pub :

 

 « Un site s’adresse à des publics différents, des « tribus » diverses. On peut quelquefois recouper des profils »

« Lorsqu’on fait des filtres sur l’utilisation sur Facebook (qui fait quoi ? comment ?), on s’aperçoit que l’on a une bonne appréciation de la manière dont les gens communiquent »

« Dans le cadre d’une expérience au CELSA, nous avons observé un groupe face à Internet. Nous avons analysé la manière dont ils « surfaient » sur des sites, afin d’identifier ce que l’on appelle les « prédilections sémiotiques ». Les personnes ne voient pas du tout les mêmes choses en même temps ». Cf. SOUCHIER, E., JEANNERET, Y., LE MAREC, J., (dir.). Lire, Ecrire, Réécrire : objets, signes et pratiques des médias informatisés, Paris, BPI, 2003.

« On peut identifier quelqu’un à la manière dont il se sert de sa souris, à la manière dont il navigue sur Internet ! »

 

 

Remarques de fin de session :

On s'est énormément attaché à la pub alors que ce n'était pas forcément le débat. Deux mesures correctives sont proposées : plus de cadrage de la part du modérateur et une séance dédiée aux social ads, pour rassasier nos membres sur ce sujet.

On enverra les "basiques" sur le sujet plus tôt, afin d'avoir des connaissances de base plus homogènes pour le débat.

 

 

Votes

 

 Alban MARTIN

Pierre-Yves Platini

 

 

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